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Le grand marché d’Apt fut de temps immémorial, l’élément économique essentiel à la vie de tout un pays. Etroitement lié au jeu des saisons, à la tradition et aux coutumes, il se développa dès le XIIème siècle et fut établi le samedi par lettres patentes du sénéchal de Provence en 1504.
Il suffit de parcourir les archives communales pour savoir à quel point marchés et foires étaient non seulement des lieux de rencontre au niveau du terroir aptésien, mais aussi des manifestations vivantes où l’on venait de très loin et qui attiraient des foules considérables.
Tous les samedis matins et tout au long de l’année, dès les premières heures du matin, une atmosphère insolite règne dans les rues et sur les places de la cité. En 1996, le label « marché d’exception français » a été décerné au marché d’Apt pour son atmosphère, sa permanence, et son originalité.
La conservation par confisage est apparue en Provence, toujours réputée pour sa production fruitière, dès le Haut Moyen-Age. Les fruits étaient alors confits dans du miel, jusqu’à ce que le sucre, introduit en France pendant les Croisades, permette d’en améliorer la technique.
Déjà en 1365, les syndics aptésiens offrent des fruits confits d’Apt au Pape Urbain V, alors en pèlerinage dans leur ville. Plus tard, au XVIIème siècle, Madame de Sévigné, dans une des ses lettres à sa fille, Madame de Grignan, qualifie la ville d’Apt “de chaudron à confiture”.
En 1868, l’Anglais Mathieu Wood, découvre cette spécialité aptésienne et favorise l’ouverture au marché britannique. Au XIXème siècle, de grandes familles de confiseurs aptésiens s’affirment : Jaumard, Rambaud, Marliagues, puis Barrielle, Bardouin, Reboulin, Piton, Gay, Vial, Blanc…
La réputation ne s’est jamais démentie et les maîtres-confiseurs d’Apt perpétuent encore aujourd’hui, l’art du fruit confit, vieux de plusieurs siècles.
Depuis l’époque romaine, les sols légers et caillouteux des coteaux ont favorisé le développement de la culture de la vigne. Le Luberon produit près de la moitié du raisin de table Français sur 5000 hectares et 2 crus en appellation d’origine contrôlée.
Au Sud du Calavon, sur la rive la plus étroite, les vignobles A.O.C « Côtes du Luberon » se limitent aux coteaux et terrasses les mieux exposés, descendant en pente marquée du massif du Luberon.
Ces terroirs particuliers permettent l’adaptation de cépages variés. Si le grenache reste dominant en apportant le corps et la rondeur à l’assemblage, la Syrah l’enrichit par ses arômes puissants et l’agrément gustatif est complété par la présence de Cinsault et de Carignan.
Cet ensemble cépages-terroirs, lié au savoir-faire des hommes permet l’expression de ces vins fruités souples et bien équilibrés.
Sur l’autre rive du Calavon, sur la partie la plus large de sa vallée, les vignes de l’A.O.C « Côtes du Ventoux » s’étalent en pente douce jusqu’aux contreforts des Monts de Vaucluse.
Ce vignoble d’exposition à dominante sud présente des sols variés marneux, ocreux ou caillouteux qui permettent aux même cépages que ceux de l’A.O.C Côtes du Luberon d’exprimer un caractère spécifique et caractéristique du terroir.
Ces vins sont soit fruités et élégants, soit plus corsés et toniques. Ils présentent une bonne aptitude au vieillissement.